Quelles ont été vos interactions avec les forces de l'ordre dans des zones à risque lors de vos voyages au Mexique ?

Ludivine Rosemond - le 19 Mars 2025
Pour préciser ma question, je suis surtout intéressée par les situations où vous avez potentiellement croisé des policiers ou militaires dans des régions du Mexique identifiées comme plus dangereuses. Est-ce que vous avez ressenti un climat de tension particulière ? Des contrôles plus fréquents ? Des choses qui vous ont marquées, en positif comme en négatif ? Merci pour vos retours !
Commentaires (8)
Quand tu dis "zonesàrisque", tu penses à quoi exactement ? Parce que le Mexique, c'est grand, et y'a des endroits super touristiques où la police est juste là pour faire joli, et d'autres où... disons que leur présence change pas grand-chose au niveau de la sécurité. Et du coup, ton ressenti, il dépend vachement du contexte, non ?
Bonne question Sullivan ! Je pensais surtout aux zones frontalières avec les États-Unis, ou à certains états comme le Michoacán, le Tamaulipas… Des endroits où on entend parler de cartels, de criminalité plus élevée, etc. Disons, des régions que le Quai d’Orsay déconseille formellement, mais où certains voyageurs se rendent quand même. C'est plus clair ?
Il est vrai que la précision de Ludivine est importante. Définir les zones comme celles déconseillées par le Quai d'Orsay permet de recentrer le débat sur des expériences plus... disons, hors des sentiers battus. Personnellement, je n'ai pas d'expérience directe dans ces régions spécifiques du Mexique. Mes voyages se sont limités à des zones plus sécurisées, fréquentées par les touristes. Cependant, je me suis documenté sur la question, notamment en lisant des rapports d'ONG et des articles de presse, et le tableau qui en ressort est... contrasté. Ce que je comprends, c'est que la "corruptionpolicièreMexique" est un problème endémique, et que cela peut affecter considérablement l'expérience des voyageurs, surtout dans les zones à risque. Il faut donc être préparé à des situations d'urgence, comme le mentionne le document. Connaître ses droits, rester calme et respectueux... ce sont des conseils de bon sens, mais qui prennent une dimension particulière dans ce contexte. Je pense que l'expérience des uns et des autres peut grandement aider à se faire une idée plus précise de la situation. Les chiffres sont une chose, mais le ressenti sur le terrain en est une autre. Si des voyageurs ont des histoires à partager, positives ou négatives, cela pourrait être bénéfique pour ceux qui envisagent de se rendre dans ces régions. L'idée n'est pas de faire peur, mais d'être conscient des réalités locales et de prendre les précautions nécessaires. C'est comme pour tout voyage, en somme, mais avec un niveau de vigilance accru.
Merci SentierLumineux46 pour ce partage d'expérience et ces conseils avisés. Très utiles pour ceux qui envisagent de sortir des sentiers battus au Mexique.
Suite à vos conseils et lectures, j'ai peaufiné mon itinéraire et mes contacts sur place. Finalement, j'ai passé plus de temps dans le Yucatan et moins dans les zones frontalières. J'ai quand même croisé des militaires, mais leur présence était rassurante, plus qu'intimidante. Je pense que bien préparer son voyage et rester discret, ça aide beaucoup. Merci encore pour vos éclairages !
C'est top que tu aies pu ajuster ton voyage et que ça se soit bien passé, Ludivine Rosemond. On dirait une enquête d'Indiana Jones, mais sans le fouet ! Plus sérieusement, ton expérience confirme un truc important : la préparation, c'est la clé. Et ton ressenti sur la présence militaire est intéressant. Ça montre que ça peut être perçu différemment selon le contexte et la manière dont c'est fait. Bien sûr, éviter les zones rouges reste une sage décision. En tant que consultante en tourisme durable, je me pose toujours la question de l'impact de nos voyages sur les communautés locales. Dans les zones à forte criminalité, c'est encore plus sensible. On peut vite tomber dans le "tourismedelamisère" ou le "voyeurismesécuritaire", ce qui n'est pas top. Il faut trouver un juste milieu entre l'envie de découvrir et le respect des populations. Et quand "criminalitéviolentetrèsélevée" rime avec "corruptionpolicière", ça crée un cocktail explosif. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : selon certaines études, près de 40% des policiers mexicains seraient impliqués dans des actes de corruption. C'est pas rien ! Et ça mine la confiance des habitants et des touristes. Du coup, quand on voyage dans ces zones, on a une responsabilité accrue. Il faut soutenir les initiatives locales qui luttent contre la criminalité et la corruption, privilégier les prestataires engagés, et surtout, ne pas alimenter les circuits illégaux. Chaque euro dépensé doit être un acte militant pour un tourisme plus juste et plus sûr. Et petite astuce, renseignez vous sur les alertes données par les assurances voyages, les conditions d'assurances sont souvent plus restrictives dans ces zones et cela vous donnera une idée des risques encourus. Votre expérience est un précieux témoignage, merci encore de l'avoir partagé.
C'est clair que le "tourismedelamisère" est un vrai risque dans ces zones, et c'est une bonne chose de le souligner. Difficile de trouver le bon équilibre parfois, mais c'est essentiel d'y penser avant de partir. L'histoire des assurances voyage est pas bête non plus, ça donne une idée des endroits à éviter.
Si jamais vous vous retrouvez face à une situation de corruption (ce que je ne vous souhaite pas, bien sûr), gardez votre calme et ne vous mettez surtout pas en danger. Proposez une somme d'argent dérisoire (genre, l'equivalent de 10-20 euros) en prétextant que c'est tout ce que vous avez sur vous. Souvent, ça suffit à débloquer la situation sans trop de dommages. Mais encore une fois, c'est vraiment en dernier recours, et seulement si votre sécurité est en jeu. Mieux vaut éviter ces situations dès le départ, comme vous l'avez dit.